⚠ Les récents déboires de Renault en Russie ont remis à la lumière du jour la stratégie de désindustrialisation en France du constructeur tricolore avec ses 85 % de réduction d’effectifs en France depuis 40 ans.
➡ Cette désindustrialisation s’est accompagnée de délocalisations pratiquées sous couvert de :
– s’installer dans des pays où la main-d’oeuvre était moins chère que dans l’hexagone
– se rapprocher de marchés à conquérir.
➡Le revers de la médaille de cette délocalisation à tout va est l’exposition accrue aux risques géopolitiques (abandon brutal des investissements et activités en Russie) et l’impossibilité de s’appuyer sur une base industrielle dans son principal marché qu’est la France (à la merci de la concurrence chinoise pour le nouveau marché des véhicules électriques).
➡Le premier acte s’est déroulé en 2022 avec le départ en catastrophe de Russie et l’abandon de près de 20% de ses ventes mondiales, de pas loin de 3 milliards € de chiffre d’affaires (6 % du CA groupe) et l’encaissement d’une perte de 2,3 milliards € (vente au rouble symbolique de ses activités sur place).
➡Un vide rapidement comblé par la concurrence chinoise qui augmente sa part de marché local de 20 points.
➡ Comme un un avant goût de l’évolution du marché français des véhicules électriques… l’incapacité du constructeur français à proposer rapidement des modèles (à peine 100 000 véhicules particuliers, toutes motorisations, sont assemblés dans les usines françaises du groupe) pourrait bien laisser les coudées franches aux entreprises asiatiques.
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